Le calligramme provient d'une copie persane datée de 1847/8 AD d'un ouvrage d'astrologie. Le texte donne la correspondance entre les lettres et des les corps célestes.
(L'image a été redessiné d'après
Salah Stétié,
Firdaws, Essai sur les jardins et les contre-jardins
de l'Islam, Paris, Le Calligraphe, 1984, p. 5.)
Petit logo
Dans les pays de culture musulmane une notation cryptographique était
utilisée, basée sur l'alphabet «arboriforme»
(al-khatt al-mushadjdjar), dont les symboles ont effectivement l'apparence
d'un arbre.
Elle servait autant aux besoins de confidentialité de l'armée et des particuliers, qu'à l'écriture des secrets mystiques ou alchimiques.
Une de ses variantes est celle dite 'de Dioscoride'. Nous en avons choisi la quatrième lettre de l'alphabet - la lettre dâl ou /d/ - pour remplacer dans les emplois courants notre grand logo par un signe plus simple.
(L'alphabet «arboriforme» apparaît
dans un grand nombre de mss - voici la référence d'un d'entre
eux : Ms de 1849/50, Tarih 812, fol. 82r°-v°, Bibliothèque
Millet, Istanbul ; reproduit dans Abdülkadir Dedeoglu, Mizânü'l
hatt, Istanbul, Osmanli Yayinevi, 1986, p. 194.)
Logo Kabikadj
Le logo du programme Kabikadj a été réalisé
par Robinson Deschamps, ancien étudiant
en arts graphiques au «Scriptorium» de Toulouse.